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Le CD de Jazz et le disque vinyle du projet So Miles.

Disquaire

So Miles

L’album est composé avec des arrangements et des créations toujours plus variés regroupant plusieurs périodes et styles de l’œuvre de Miles Davis. La question maitresse du projet So Miles a été : « Comment Miles aurait-il lui-même relu ses œuvres aujourd’hui ? ».

L'album So Miles

🌟 ALBUM CHOC 🌟
« So Miles, est un album kaléidoscopique qui rend justice aux mille et un Miles lovés dans la mémoire de Nicolas Folmer qui (…) s’est entouré d’un groupe parfait. Ainsi soit Miles en 2019, marqué du SO d’un de ses meilleurs disciples. »
Frédéric Goaty

Ce qu'ils en disent

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Voilà donc après la belle évocation de Miles Davis du pianiste Jerry Léonide, le plat de choix qu’est la dernière création du trompettiste Nicolas Folmer avec son “So Miles” sorti en mars 2019. Oui, Miles est vraiment venu dimanche soir 29 août avec les vents! Il devait en être le chef d’orchestre dirigeant de là-haut non seulement Nicolas Folmer mais également Jerry Léonide aux claviers, Yoann Serra à la batterie, Olivier Louvel à la guitare et Julien Herné à la basse. En filigrane de ce disque, comment Miles aurait relu ses oeuvres en 2019 avec les influences actuelles et quelles musiques l’auraient inspiré? Un mystique So What ouvre le bal, suivi d’Around Pinocchio, sur un thème de Wayne Shorter joué en miroir ! Autre thème de W.Shorter, Footprints, suivi de deux balades en une seule, Blue in Green/Nefertiti (Bill Evans/ W.Shorter). Miles “piquait” les morceaux de ses contemporains et les digérait à sa sauce, mais quelle sauce! Son What it is , morceau de bric et de broc, recollé par son producteur Teo Masero inspire Olivier Folmer dans What’s Happen, lui aussi écrit avec diverses expériences. La composition Miles from the Sky est un clin d’oeil à l’album Miles In The Sky. Qu’aurait écouté Miles actuellement, lui qui était un fan de Kassav? Sans doute Get Lucky du duo Daft Punk qui devient un morceau ensorcelant entre les mains de Nicolas Folmer où tous les musiciens prennent un pied incroyable et nous avec! Jerry Léonide remplace avec brio Laurent Coulondre! Yoann Serra est toujours le batteur infernal que je connais, Olivier Louvel est fascinant également et de voir ses duos avec Nicolas Folmet est totalement jouissif! Et plutôt que de conclure avec Human Nature qui nous aurait achevés assure le trompettiste, le concert se termine en douceur et redescente difficile sur terre avec un Stella by Starlight…l’achat du disque préfacé par René Urtreger et Marcus Miller (tous deux ayant joué avec Miles) me console un peu et je sens que Miles va revenir souvent me hanter à nouveau.

Florence Ducommun, Photographe journaliste chez JAZZ IN Clap’Coop

René Urtreger

« Cher Nicolas, Je sais combien il est hasardeux de suivre les traces des géants que sont Miles Davis, Bud Powell, Erroll Garner et j’en passe… Ta démarche est belle, riche, si pleine de bon goût que ton album est un bonheur.»
Ton ami René Urtreger

Vincent Bessières

Extrait : «Tous les chemins mènent à Miles, certes, mais dans le cas de Nicolas Folmer, on alons au fil de sa brillante trajectoire qui forment comme les prémices de cet enregistrement. Il y a d’abord en 1998, la rencontre du jeune Nicolas, 21 ans, tout frais émoulu du CNSMDP à New York avec le pianiste John Lewis,l’un des plus anciens partenaires de Miles Davis puisque leur collaboration remonte aux grandes heures du be-bop, aux côtés de Charlie Parker, et aux expériences du , en 1949, dont Lewis était à la fois le pianiste et l’un des compositeurs. Il y a ensuite l’expérience avec Teo Macero, le producteur mythique des albums « électriques » de Miles Davis, avec qui Nicolas Folmer collabora sur la production d’un album du groupe NoJazz, en septembre 2001. Il y a encore le saxophoniste David Liebman, membre du groupe de Miles Davis dans les années 1970, invité par Folmer à participer à l’album, en 2013, avec Daniel Humair. Il y a aussi René Urtreger, le pianiste français qui fit deux tournées avec Miles Davis en Europe, l’accompagna au Club Saint-Germain et participa à l’enregistrement de la désormais mythique B.O. du film Ascenseur pour l’échafaud comme trompettiste de son quintet. Il y a enfin Rick Margitza, saxophoniste qui fut l’un des derniers à faire partie du groupe de Miles Davis, en 1989, et qui, installé à Paris désormais de longue date, a régulièrement croisé la route de Nicolas Folmer. Tous ont contribué non seulement à rendre la figure de Miles plus proche dans l’univers de Nicolas Folmer mais ils ont aussi contribué à ce qu’il se sente fondé à la prendre comme point d’inspiration.»

Vincent Bessières, Commissaire de l’exposition We Want Miles, le jazz face à sa légende (Cité de la Musique, Paris)

Marcus Miller

« C’est une belle chose de voir que la musique de Miles Davis continue d’inspirer les musiciens depuis des générations.
Il est étonnant qu’un morceau de musique de Miles, qui ne nécessite parfois que 7 minutes d’enregistrement, puisse avoir une vie éternelle. Sa musique vit non seulement à travers ses enregistrements, mais aussi à travers le fait que sa musique a été RÉINTERPRÉTÉE par des musiciens dont la vie a été transformée en écoutant Miles. Nicolas Folmer et ses amis musiciens ont récemment créé un hommage à Miles Davis. Cet hommage rendu à un musicien dont la musique a touché TELLEMENT de vies, a été magnifiquement conçu et magnifiquement interprété. Nicolas en particulier joue à merveille sur cet album. Son interprétation démontre qu’il a vécu avec la musique de Miles et l’a absorbée dans son âme. Merci Nicolas de continuer l’histoire qui, je soupçonne, durera tant qu’il y aura de la musique. » Marcus Miller

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